Lors d’une incursion à Fende 2, une localité située à environ 8 km de Kiskra dans la sous-préfecture de Liwa, département de Fouli (province du Lac), par des groupes armés non étatique, 6 agents de l’ONG Alima Alerté Santé ont été enlevés. Le Coordonnateur humanitaire au Tchad, Dr. François Batalingaya s’insurge contre cet enlèvement tout en exigeant la libération des deux autres qui sont restés sans nouvelles.
Dans une déclaration du Coordonnateur humanitaire au Tchad, Dr. François Batalingaya faite ce lundi 9 septembre 2024, il est à savoir que des éléments de groupe armé non-étatique (GANE), ont enlevé plusieurs personnes dont des acteurs humanitaires, précisément six agents de l’ONG Alima-Alerte Santé lors d’une incursion à Fende 2, une localité située à environ 8 km de Kiskra dans la sous-préfecture de Liwa, département de Fouli dans la province du Lac.
Selon le Coordonnateur humanitaire au Tchad, Dr. François Batalingaya, des six agents, un aurait été abattu, trois se seraient échappés des mains des ravisseurs, et les collègues et familles sont sans nouvelles des deux autres, des femmes, jusqu’à ce jour.
« Je condamne avec la dernière énergie cette première attaque perpétrée sur des travailleurs humanitaires à Fende 2. C’est d’autant ignominieux que ces acteurs non-étatiques aient pu s’en prendre à des agents dévoués dont la seule vocation est de soulager la souffrance humaine dans cette partie du Tchad où les besoins humanitaires sont immenses. J’appelle instamment ces ravisseurs à libérer, sans condition, les deux collègues dont nous restons sans nouvelle », dénonce Dr. François Batalingaya.
Pour lui, porter atteinte à la vie des acteurs humanitaires est considéré comme un crime de guerre et, tôt ou tard, les auteurs de telle forfaiture devraient répondre de leurs actes devant l’histoire. « Les ravisseurs devraient être retrouvés, au plus vite, et présentés à la justice pour subir toute la rigueur de la loi », dit-il.
Djasrabé Ndingamndôh