L’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer qui relira plusieurs villes du Tchad à celles du Cameroun pour un développement durable des pays est déjà assurée.
Ce projet de construction du chemin de fer relira plusieurs villes du Tchad avec celles du Cameroun. Le projet mets en exergue trois (3) itinéraires distincts, le premier tracé envisagé partira de Ngaoundéré la capitale régionale de l’Adomaoua pour rejoindre la capitale N’Djaména, la capitale tchadienne en passant par Maroua et Kousseri au Cameroun. Le tracé nécessite un investissement de 4829 milliards de FCFA. Le second tracé partira aussi de Ngaoundéré pour N’Djaména mais, cette fois-ci, en passant par les villes tchadiennes comme Moundou, Kélo et Bongor pour un coût estimé à 2988 milliards de FCFA.
Le troisième quant à lui est envisagé pour relier Ngaoundéré à N’Djamena via Garoua, Figuil, Kere, Pala, Kélo et Bongor et nécessitera un budget de 4948 milliards de FCFA. À l’origine, il est envisagé deux tracés à moindre coût une ligne de chemin de fer de 400 km reliant Ngaoundéré à Moundou pour un coût de 1160 milliards FCFA et un tracé de 1400 km passant par Maroua et Garoua pour atteindre N’Djamena sur un investissement de 1400 milliards de FCFA. Mais pour l’heure, aucun accord n’a été conclu.
La réalisation de ce projet favorisera les échanges en moins de temps entre les deux pays et contribuera ainsi au développement économique. Ledit projet, selon des fins limiers favorisera l’amélioration de conditions de vie des populations. Le Tchad et le Cameroun se partagent des frontières communes. Ainsi, ce projet arrive à point nommé pour les échanges commerciaux entre les deux pays pour leur croissance économique et le renforcement des liens d’amitié.
Prosper Ngarwain Deurlem