La capitale tchadienne a été le théâtre d’un événement académique majeur : la clôture de la 47e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cette session, qui s’est tenue au ministère des Affaires étrangères, s’est conclue dans une ambiance empreinte de fierté et d’engagement pour l’avenir de l’enseignement supérieur africain. La cérémonie a été présidée par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Tom Erdimi, représentant le président de la République.
Durant plusieurs jours, cette rencontre de haut niveau a réuni à N’Djamena un panel impressionnant d’experts universitaires, de chercheurs, de responsables académiques et de représentants d’institutions venus de l’ensemble des pays membres du CAMES. L’objectif principal de cette session : l’évaluation et la validation des candidatures aux différents grades universitaires selon les standards du système harmonisé de promotion académique adopté par le CAMES.
Le processus, à la fois rigoureux et transparent, a permis de traiter un total de 1 832 dossiers de candidatures dans les catégories suivantes : maîtres de recherche, maîtres assistants de recherche, maîtres de conférences et professeurs titulaires.
À l’issue des travaux, un taux de réussite exceptionnel de 88,2 % a été enregistré, confirmant non seulement la qualité des candidatures soumises, mais aussi le sérieux des universités africaines dans la préparation de leurs enseignants-chercheurs. Ce résultat, salué unanimement par les participants, illustre le dynamisme croissant de l’enseignement supérieur africain et sa capacité à produire une élite scientifique respectueuse des exigences du CAMES.
Selon les organisateurs, cette performance traduit également l’engagement soutenu des enseignants-chercheurs du continent en faveur de la rigueur scientifique, de l’éthique professionnelle et de l’excellence académique.
Dans son discours de clôture, Dr Tom Erdimi a salué la qualité des échanges, la rigueur du processus d’évaluation, ainsi que l’ambiance de collaboration et de solidarité intellectuelle qui ont prévalu tout au long des travaux. Il a également rappelé l’importance stratégique de cette session pour renforcer la coopération interuniversitaire au sein de l’espace CAMES et contribuer à l’harmonisation des standards académiques sur le continent.
Le ministre d’État a par ailleurs réaffirmé l’engagement du Tchad à soutenir les initiatives du CAMES et à promouvoir un environnement favorable à la recherche, à l’innovation et à la valorisation des compétences locales.
La 47e session des CCI du CAMES à N’Djamena restera sans doute dans les annales comme un jalon important vers l’intégration académique africaine, la reconnaissance mutuelle des qualifications et la montée en puissance des systèmes éducatifs nationaux. Les résolutions adoptées, les échanges fructueux et la volonté commune de promouvoir une excellence académique partagée laissent entrevoir un avenir prometteur pour l’enseignement supérieur africain.
Alors que les participants prennent le chemin du retour, une conviction demeure : l’Afrique a les ressources humaines, la compétence et la volonté pour bâtir une université de qualité, au service de son développement.
LA REDACTION
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