Une profonde émotion a traversé les allées du quartier Sabangali, à N’Djamena, ce mardi 8 juillet, alors que le Premier Ministre, Amb. Allah Maye Halina, s’est rendu au domicile de son Conseiller spécial, feu Youssouf Abakar, pour lui rendre un ultime hommage. Décédé plus tôt dans la journée des suites d’une brève maladie, Youssouf Abakar laisse derrière lui un vide aussi bien humain qu’institutionnel.
Accompagné de plusieurs de ses collaborateurs les plus proches, le Chef du Gouvernement a personnellement présenté ses condoléances à la famille du défunt. La visite, empreinte d’une solennité remarquable, témoigne du lien fort qui unissait le Premier Ministre à celui qu’il a qualifié de « fidèle compagnon de route, discret mais essentiel dans les moments clés de l’action gouvernementale ».
Respecté dans les cercles politiques et administratifs, Youssouf Abakar était reconnu pour son engagement républicain inébranlable, sa rigueur professionnelle, et sa loyauté sans faille envers les institutions. Sa disparition constitue une lourde perte pour le Gouvernement et pour l’ensemble de ceux qui ont eu l’honneur de travailler à ses côtés.
Dans une courte déclaration faite devant la presse et les proches du défunt, le Premier Ministre n’a pas caché son émotion :
« C’est avec une peine immense que nous perdons un collaborateur dévoué, un homme de devoir qui n’a jamais ménagé ses efforts pour servir son pays. »
Il a également tenu à assurer la famille du soutien moral et institutionnel du Gouvernement, soulignant que « la Nation reconnaîtra toujours le mérite de ses dignes fils ».
Le moment a été marqué par des prières, des témoignages émouvants et une minute de silence en l’honneur de l’illustre disparu. Plusieurs figures politiques, hauts fonctionnaires, membres de la société civile ainsi que des citoyens anonymes sont venus exprimer leur solidarité et leur affection envers la famille Abakar.
La sobriété et la dignité de cette visite traduisent à la fois la douleur d’une perte personnelle pour le Premier Ministre, et celle, plus large, de toute une Nation qui pleure un de ses serviteurs les plus dévoués.
Alors que le pays continue d’avancer sur le chemin de la stabilité et du développement, la disparition de Youssouf Abakar vient rappeler l’importance des hommes et femmes qui, loin des projecteurs, œuvrent chaque jour au fonctionnement de l’État. Son engagement, sa loyauté et sa discrétion resteront des repères pour les générations à venir.
Source : Primature du Tchad