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Tchad : Dr. Haroun Kabadi plaide pour une révision constitutionnelle au service des institutions

Le président du Sénat, Dr. Haroun Kabadi, s’est récemment exprimé sur le projet de révision constitutionnelle, mettant en avant la nécessité de renforcer l’efficacité et la cohérence des institutions du Tchad. Selon lui, la réforme envisagée ne constitue pas une remise en cause des fondamentaux de la Loi fondamentale, mais plutôt une adaptation pragmatique destinée à améliorer le fonctionnement de l’appareil d’État.

« La révision suggérée vise essentiellement à corriger des insuffisances ou à apporter des améliorations dans le fonctionnement des services et des institutions judiciaires ou parlementaires telles que le Sénat, l’Assemblée nationale, le Conseil Supérieur de la Magistrature, la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel ainsi qu’à harmoniser certaines dispositions de la Constitution avec le Code électoral », a affirmé Dr. Haroun Kabadi.

Cette démarche traduit la volonté des autorités de moderniser l’architecture institutionnelle du pays et d’assurer une meilleure cohérence entre les textes juridiques, notamment entre la Constitution et le Code électoral, souvent source de divergences d’interprétation.

La réforme proposée s’inscrit dans un contexte marqué par les efforts de transition et de réforme politique. Pour les responsables institutionnels, il s’agit de renforcer la crédibilité du processus électoral et de garantir une justice plus indépendante et plus efficace.

Le rôle du Sénat et de l’Assemblée nationale, en tant que chambres parlementaires, est également au cœur de cette révision. L’objectif affiché est de clarifier les compétences, d’améliorer la collaboration entre les institutions et d’assurer une meilleure représentativité démocratique.

Si la révision constitutionnelle apparaît comme une étape technique et institutionnelle, elle soulève néanmoins des attentes en matière de transparence et de concertation. De nombreux observateurs estiment qu’un débat national ouvert, impliquant l’ensemble des acteurs politiques et sociaux, serait essentiel pour assurer la légitimité de la réforme.

Par ses déclarations, Dr. Haroun Kabadi, président du Sénat, rappelle que cette révision constitutionnelle vise avant tout la stabilité institutionnelle et l’harmonisation juridique, conditions nécessaires pour consolider l’État de droit au Tchad. Reste désormais à savoir si ce processus saura fédérer les différentes sensibilités politiques et sociales autour d’un même objectif : celui d’un cadre institutionnel plus solide, au service de la démocratie et du développement.

La Rédaction

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