Le gouvernement américain a officiellement mis en application une restriction sur l’octroi de visas d’entrée aux États-Unis depuis son ambassade au Tchad. Cette mesure, annoncée par une notification transmise au Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, est entrée en vigueur le 25 mars 2025 et s’étendra sur une période de 90 jours.
Selon les détails fournis par le Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine des Tchadiens de l’Etranger Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, cette restriction s’applique aux visas de tourisme, d’affaires et d’études. Toutefois, certaines catégories de voyageurs ne sont pas concernées par cette limitation. Ainsi, les visas diplomatiques, les titulaires de visas encore valides et les résidents permanents des États-Unis peuvent continuer à voyager sans entrave.
Malgré cette restriction temporaire, les ressortissants tchadiens conservent la possibilité de solliciter un visa américain en s’adressant à d’autres ambassades des États-Unis situées en dehors du Tchad. Cette mesure vise à permettre aux candidats affectés par la restriction de poursuivre leurs projets de voyage en trouvant des solutions alternatives.
Le Ministère des Affaires étrangères du Tchad a exprimé son regret face à cette décision, tout en affirmant sa volonté de coopérer avec les autorités américaines afin de comprendre les raisons ayant motivé cette restriction et travailler à son éventuelle levée. Aucune justification officielle n’a encore été rendue publique par Washington, laissant place à diverses spéculations sur les causes de cette mesure.
Cette restriction temporaire pourrait avoir des impacts sur les déplacements des ressortissants tchadiens vers les États-Unis, notamment les étudiants et les hommes d’affaires qui dépendent des visas concernés. La durée limitée de cette mesure suggère toutefois une éventuelle levée si des discussions constructives entre les deux gouvernements aboutissent.
En attendant, les autorités tchadiennes exhortent leurs ressortissants à explorer les alternatives disponibles pour obtenir leurs visas et à suivre de près toute évolution de la situation.
LA REDACTION
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