Au Tchad, les prix du ciment ont récemment augmenté de manière significative. Alors qu’il était vendu entre 8 000 et 8 500 F CFA, il est désormais proposé à des prix qui varient entre 10 000 et 11 000 F CFA. Cette hausse des prix inquiète beaucoup de personnes, car elle touche directement les particuliers et les entreprises de construction.
Pourquoi cette hausse des prix ?
Le ciment est un matériau essentiel pour les travaux de construction, qu’il s’agisse de maisons, d’infrastructures publiques ou de petits projets privés. Les habitants et les entreprises s’étonnent de cette flambée des prix, d’autant plus que certains commerçants vendent le même produit à des prix différents. Par exemple, certains le proposent à 10 000 F CFA, tandis que d’autres le vendent à 11 000 F CFA. Cette différence de prix n’est pas facile à expliquer, ce qui rend les consommateurs encore plus confus.
La disparition du ciment de qualité Dangoté
Un autre problème qui se pose est la baisse de la qualité du ciment disponible sur le marché. Le ciment de la marque Dangoté, qui était reconnu pour sa solidité et sa fiabilité, devient de plus en plus rare. De nombreux chantiers se retrouvent avec du ciment dont la qualité n’est pas à la hauteur des attentes, ce qui peut affecter la solidité des constructions. Cette situation inquiète particulièrement les professionnels de la construction qui dépendent de ce produit pour garantir la sécurité et la durabilité des bâtiments.
Pourquoi y a-t-il une pénurie de ciment ?
D’après certains commerçants et producteurs, la principale raison de cette hausse des prix est le manque de matières premières utilisées pour fabriquer le ciment. Le Tchad fait face à des difficultés d’approvisionnement en certains matériaux essentiels, ce qui rend la production de ciment plus faible et plus coûteuse. Cela signifie que les usines de ciment ne peuvent pas produire autant de sacs qu’auparavant, ce qui entraîne une diminution de l’offre sur le marché. Moins de produits disponibles, mais la demande reste la même, donc les prix augmentent.
Le ministre du commerce et de l’industrie Guibolo Fanga Mathieu a expliqué que cette pénurie est principalement due à des difficultés d’approvisionnement en matières premières indispensables à la production du ciment c’est pourquoi, « Nous faisons face à un problème d’importation des intrants nécessaires, notamment le clinker et le gypse, ce qui ralentit la production des usines locales », a-t-il déclaré. La crise internationale du transport maritime et l’augmentation des coûts logistiques sont également pointées du doigt.
Que faut-il faire pour résoudre ce problème ?
Face à cette situation difficile, plusieurs solutions sont possibles. Il serait utile que les autorités tchadiennes et les producteurs de ciment trouvent des moyens de stabiliser les prix et d’assurer un approvisionnement en ciment de bonne qualité. Par exemple, les producteurs locaux pourraient être soutenus pour améliorer leur capacité de production, afin de répondre à la demande du marché. De plus, il serait important de mieux réguler le marché du ciment pour éviter les hausses de prix injustifiées et garantir une qualité constante. En attendant, les Tchadiens doivent faire face à des prix plus élevés pour un ciment dont la qualité n’est plus garantie. Si cette situation perdure, cela pourrait avoir des effets négatifs sur le secteur de la construction et sur l’économie en général. Les autorités devront donc agir rapidement pour éviter que la situation ne devienne encore difficile pour la population.
DARBAWA KAOKAMLA
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