Le lundi 2 juin 2025, une page nouvelle s’est ouverte pour la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) du Tchad. Halimé Assadya Ali, récemment nommée par décret, a officiellement pris ses fonctions en tant que présidente de l’institution lors d’une réunion extraordinaire du Collège de l’Autorité de régulation, élargie aux chefs de départements.
La cérémonie de passation de charge a été marquée par un discours fort et inspirant de la nouvelle présidente. D’entrée de jeu, Halimé Assadya Ali a donné le ton : elle compte inscrire son mandat sous le sceau de l’ouverture, de la rigueur et du dialogue.
« La HAMA n’est pas la police de la presse. Elle doit aider les médias à jouer leur rôle de 4e pouvoir », a-t-elle martelé avec assurance.
Cette déclaration reflète une volonté claire : repositionner la HAMA comme un acteur facilitateur et non répressif dans le paysage médiatique tchadien.
Dans son intervention, Halimé Assadya Ali a mis l’accent sur l’importance d’une régulation responsable et de la vulgarisation du code d’éthique et de déontologie journalistique, tout en appelant à un travail d’équipe pour faire progresser l’institution.
Elle a également reconnu que la HAMA n’avait pas suffisamment évolué depuis sa création à la suite de la Conférence Nationale Souveraine. Consciente des défis, elle a exprimé son ambition de « changer la donne ».
« Mon bureau est grandement ouvert à tous », a-t-elle assuré, envoyant un signal fort d’inclusivité et d’écoute.
Avec cette prise de fonction, Halimé Assadya Ali incarne l’espoir d’un nouveau souffle pour la régulation des médias au Tchad. Son approche basée sur la collaboration et la responsabilisation des acteurs médiatiques laisse entrevoir une dynamique renouvelée dans un secteur souvent confronté à des tensions entre liberté de la presse et exigences de régulation.
Sous son leadership, la HAMA semble prête à jouer pleinement son rôle de garant d’un espace médiatique libre, responsable et respectueux des règles professionnelles.
LA REDACTION