Chaque 30 août, le monde entier se rassemble pour marquer la Journée internationale des personnes disparues, une date qui résonne comme un rappel universel : des milliers de vies demeurent dans l’incertitude, et des familles entières continuent de vivre dans l’angoisse de l’absence.
Qu’il s’agisse de disparitions forcées, de séparations dues aux conflits armés, de catastrophes naturelles ou de migrations périlleuses, ces situations laissent derrière elles des proches en quête de vérité, de réponses et de réconfort. Cette journée est l’occasion de dire haut et fort que les disparus ne doivent jamais tomber dans l’oubli et que leurs familles ne doivent pas affronter seules le silence et l’indifférence.
La disparition d’un être cher est une épreuve insoutenable, marquée par l’incertitude et l’absence de réponses. La Journée internationale des personnes disparues rappelle ainsi l’importance des normes internationales en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire. Elle met en avant des principes essentiels :
- Prévenir les disparitions dans toutes les circonstances ;
- Rechercher activement les personnes portées disparues et élucider leur sort ;
- Rétablir les liens familiaux brisés par la guerre, la migration ou les catastrophes ;
- Protéger la dignité des défunts, en veillant à leur identification et à une inhumation digne ;
- Accompagner les familles avec un soutien psychologique, social et juridique.
Car si l’oubli accentue la douleur, la vérité et la solidarité apportent espoir et réconfort.
Et l’instabilité régionale fragilisent de nombreuses familles. Dans ce contexte, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge du Tchad, agit pour offrir des réponses concrètes :
- Recherche et réunification des familles séparées ;
- Appui aux autorités pour la mise en place de mécanismes nationaux de traitement des disparitions ;
- Sensibilisation au respect du droit international humanitaire pour prévenir de nouvelles disparitions ;
- Soutien psychologique et social aux familles dans l’attente de nouvelles de leurs proches.
Ces efforts visent à soulager la douleur, mais aussi à rappeler aux familles que leur souffrance est reconnue et que leurs droits sont protégés.
La Journée internationale des personnes disparues n’est pas seulement une commémoration, c’est un appel à la responsabilité collective. États, institutions, organisations humanitaires et citoyens sont invités à s’unir pour défendre le droit à la vérité et à la dignité.
En ce 30 août, souvenons-nous des disparus, soutenons leurs familles et réaffirmons que la recherche de la vérité est non seulement un impératif humanitaire, mais aussi un devoir moral partagé par toute l’humanité.
La Rédaction