La célébration des fêtes de fin d’année au Tchad, comme dans de nombreux pays, est marquée par un mélange de traditions locales et d’influences extérieures, en particulier celles introduites par la religion chrétienne et les coutumes modernes. C’est l’occasion de célébrer ensemble, de regarder en arrière et d’espérer un avenir meilleur.
Le Tchad est un pays diversifié sur le plan religieux, avec une majorité musulmane. Ainsi, les fêtes chrétiennes de fin d’année ne concernent pas toute la population. Cependant, la coexistence pacifique entre les communautés permet parfois un partage symbolique des festivités.
Le Nouvel An, c’est aussi un moment fort dans les églises de N’Djamena. Le 31 décembre, les gens se retrouvent souvent pour un culte de prière en fin de soirée, où on prie pour l’année à venir, pour la paix, la prospérité et la santé. Parfois, il y a même des rassemblements le 1er janvier pour continuer à demander des bénédictions pour la nouvelle année. C’est vraiment un moment de renouveau spirituel, où l’on remercie Dieu et où on espère un avenir meilleur.
C’est aussi un temps où la communauté se retrouve, avec des repas partagés, des gestes de solidarité, et parfois même des actions de charité, comme donner de la nourriture ou des vêtements aux plus démunis. C’est un peu l’esprit de Noël, mais pour le Nouvel An aussi : l’entraide, la générosité et le partage sont au cœur de ces fêtes.
Même si c’est un moment de prière et de ferveur religieuse, l’atmosphère reste détendue et conviviale, et ça permet de renforcer les liens entre les membres de la communauté. C’est un moment de rassemblement, de joie, et surtout de solidarité.
En dehors des églises, à N’Djamena, le Nouvel An, c’est aussi l’occasion de faire la fête dans les bars, les restos et autres endroits sympas. Les gens se retrouvent pour boire, manger, et surtout s’amuser. Les bars et les boîtes organisent des soirées spéciales, des concerts, et de la musique pour ambiancer tout le monde. C’est la fête, on danse, on chante et on passe un bon moment jusqu’au bout de la nuit. Les rues sont pleines de gens, de musique et d’animations. Mais ça peut causer des problèmes comme des embouteillages, trop de bruit et des déchets qui s’accumulent, ce qui dérange la tranquillité des habitants. Débordés parfois de joie ou sous l’effet d’alcool certains adaptent un comportement insupportable et irresponsable. Les cas d’accidents de la route étaient si nombreux, principalement à cause de la conduite sous l’effet de l’alcool. De nombreux accidents, parfois graves, sont enregistrés à cause de comportements imprudents. La circulation devient souvent plus difficile.
Selon le porte-parole de la police nationale Paul MANGA, lors de la veillée du saint sylvestre où soirée du 31 décembre, célébrant le passage à la nouvelle année, le nombre d’accidents pendant les fêtes cette année est plus grand que l’année dernière. Pour la ville de N’Djamena 144 accidents de la voix publique dont un mortel, 13 cas graves et 18 cas de coups et blessures volontaires. Dans certaines province 4 cas d’accidents de la voie publique.
En sommes, même si les fêtes de fin d’année, comme le Nouvel An, sont des moments de joie et de rassemblement, elles peuvent aussi avoir des effets négatifs, comme des excès d’alcool, des accidents, du bruit et des problèmes de sécurité. Ces comportements peuvent déranger la paix publique, nuire à la santé des gens et perturber le calme des quartiers. Il est donc important de trouver un juste milieu entre la fête et la responsabilité, pour que ces moments de bonheur ne causent pas de problème aux autres.
DARBAWA KAOKAMLA
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