Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, M. Hassan Bakhit Djamous, s’est rendu ce lundi dans le village de Borji 1, situé dans la province de Tandjilé, pour exprimer la solidarité du gouvernement à la famille de la victime de la récente attaque tragique perpétrée par un éléphant.
Cette visite de condoléances intervient après la diffusion virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo poignante montrant les conséquences de cette attaque. L’émotion suscitée par les images a provoqué une vive réaction de la population et attiré l’attention des autorités nationales.
Accompagné du délégué du gouvernement dans la province de Tandjilé, le ministre Hassan Bakhit Djamous a rencontré les proches de la victime pour leur présenter les condoléances officielles de l’État et témoigner du soutien du gouvernement dans cette épreuve douloureuse.
« Nous sommes profondément attristés par ce drame. Le gouvernement partage la douleur de la famille endeuillée et s’engage à renforcer les mesures de sécurité pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent », a déclaré le ministre au cours de sa visite.
Il a également saisi l’occasion pour appeler les habitants de la région du Borgi à la vigilance, surtout dans les zones proches de la faune sauvage. Le ministre a promis que son département allait travailler à la mise en place de dispositifs de prévention, notamment à travers une meilleure surveillance des éléphants et la sensibilisation des communautés rurales.
Ce drame relance le débat sur la cohabitation entre les populations locales et la faune sauvage, notamment dans les zones où les habitats naturels des animaux sont de plus en plus menacés par l’expansion humaine.
Le gouvernement a par ailleurs annoncé qu’une cellule de crise a été mise en place pour accompagner la famille de la victime et évaluer les besoins urgents en matière de sécurité environnementale dans la zone.
L’attaque de Borji 1 rappelle tragiquement les défis croissants liés à la gestion de la faune dans les zones rurales, et souligne l’urgence d’une politique intégrée alliant protection de l’environnement et sécurité des populations.
LA REDACTION
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