Dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes au Tchad, l’Organisation pour les migrations (OIM) au Tchad organise du 10 au 11 Juin 2025 à N’Djamena, un atelier de renforcement des capacités des magistrats, des avocats et des gendarmes. Le lancement des travaux est fait par le Secrétaire général du ministère de la Justice, Mahamat Saleh Ben Biang en présence de la Cheffe de mission adjointe de l’OIM au Tchad, Mme Aminata Dicko.
Assurer un renforcement des capacités de qualité en mettant à la disposition des participants des modules de formation qui prennent en compte les défis factuels qui puissent les permettre de mieux répondre aux défis liés à la traite des personnes; doter les participants des outils nécessaires à la prise en charge multidimensionnelle des cas de traite des personnes sur lesquels ils doivent statuer; renforcer le cadre de coopération des magistrats et des avocats sur les traitements des cas de traite en République du Tchad et enfin doter les participants des connaissances sur la prise en charge psychosociale des victimes de traite et le trafic illicite des migrants sont entre autres les objectifs visés par cet atelier.
Selon la Cheffe de mission adjointe de l’OIM au Tchad, Aminata Dicko, en tant que carrefour migratoire entre l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale, le Tchad est confronté à des défis majeurs liés aux mouvements migratoires. « Ces défis exposent de nombreux migrants à des risques élevés d’exploitation sous formes les plus graves que sont : le travail forcé, l’esclavage moderne et la traite des personnes. Il est de notre devoir collectif de répondre à ces enjeux par des actions coordonnées, efficaces et respectueuses des droits fondamentaux », dit-elle.
Ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de la Justice, Mahamat Saleh Ben Biang a affirmé que la lutte contre la traite des personnes est efficace quand chaque composante de la chaîne (pénale, sociale, protection) dispose des connaissances nécessaires pour agir. « Il est essentiel de disposer des outils appropriés pour assurer à la fois une réponse pénale rigoureuse, une protection adéquate des victimes et un accompagnement multidimensionnel des personnes concernées », a déclaré Mahamat Saleh Ben Biang.
LA REDACTION
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