Le parc national de Zakouma, sanctuaire emblématique de la biodiversité tchadienne, a été le théâtre d’un acte de braconnage d’une extrême gravité. Le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable a annoncé que deux femelles rhinocéros ont été abattues les 25 et 26 mars 2025. Les carcasses mutilées ont été retrouvées à proximité l’une de l’autre, les trophées ayant été emportés par les braconniers.
Face à cette attaque contre la faune sauvage, les autorités ont qualifié cet acte d’« odieux et organisé ». Une vaste opération de recherche a été lancée pour traquer les auteurs de ce crime. Celle-ci mobilise plusieurs moyens, notamment la surveillance aérienne, des patrouilles terrestres renforcées ainsi que l’exploitation du renseignement local.
Le ministère appelle la population à la vigilance et à la collaboration en signalant toute activité suspecte aux abords du parc national de Zakouma. « Toute information pertinente pourrait permettre d’identifier les coupables et de mettre fin à ce trafic », a déclaré un représentant du ministère.
Le braconnage constitue une menace majeure pour la conservation des espèces emblématiques du Tchad, en particulier les rhinocéros, qui sont intégralement protégés par la loi nationale. Le parc de Zakouma, reconnu pour ses efforts en matière de protection de la faune, fait régulièrement face à des tentatives d’intrusion de braconniers motivés par le commerce illicite d’ivoire et de corne de rhinocéros.
Cette dernière attaque révèle l’ampleur du crime organisé qui gangrène la région. Le ministère de l’Environnement a réaffirmé sa détermination à lutter contre ce fléau en intensifiant les mesures de protection et en collaborant avec les forces de sécurité et les partenaires internationaux spécialisés dans la lutte anti-braconnage.
Les autorités exhortent les citoyens, les organisations de protection de l’environnement et la communauté internationale à unir leurs efforts pour contrer le trafic d’espèces sauvages. Cette mobilisation est cruciale pour assurer la survie des rhinocéros au Tchad et préserver la richesse écologique du parc national de Zakouma.
Le ministère de l’Environnement a promis de communiquer régulièrement sur l’avancée de l’enquête et les mesures prises pour empêcher de futurs actes de braconnage. Cette tragédie rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de surveillance et de sensibilisation pour protéger les espèces menacées.
LA REDACTION
Laisser un commentaire