La Direction de l’hôpital justifie cette décision du fait de la non certification des diplômes
Au total, ils sont 30 contractuels à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena à être licenciés. Parmi eux, se trouvent des infirmiers, des administrateurs et un médecin spécialiste.
La direction de l’hôpital justifie cette décision par le fait qu’un recensement a été lancé pour vérifier les diplômes de ses employés, notamment pour la certification des diplômes des infirmiers, nous confie une source.
Pour les employés licenciés, ils qualifient ce licenciement d’abusif, car : « Ils nous ont demandé de présenter les originaux de nos diplômes, alors que nous avons soumis à la commission en charge de contrôle des diplômes authentifiés par l’ONECS. À ma grande surprise, j’ai reçu une lettre de licenciement en septembre dernier alors que j’ai un contrat à durée indéterminée », rapporte une infirmière licenciée.
Elle poursuit qu’il ne se passe pas un seul jour sans qu’un agent ne soit licencié. « Nous avons mené plusieurs démarches auprès de notre ministère et à l’inspection du travail afin de faire valoir nos droits, mais sans succès », explique-t-elle. « Ils veulent nous remplacer par leurs proches », déplore un autre agent licencié.
Entre-temps la cellule des contractuels de l’hôpital de la Renaissance a décidé, à l’issue de leur assemblée générale tenue ce vendredi 8 novembre 2024. Le maintien de leur préavis de grève de six jours francs allant du 7 au 14 novembre 2024, s’ils n’entrent pas en possession de leur salaire d’octobre.
Les agents préviennent qu’ils entreront en grève de trois jours renouvelables et demandent à la direction de l’hôpital de mettre fin aux licenciements abusifs du personnel à cause de la certification des diplômes.
N’Djamena Actu
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