C’était lors d’un point de presse organisé ce lundi 3 février 2025 à la Bourse du Travail, que les 402 ex-travailleurs des bases militaires françaises au Tchad, ont exprimé leurs revendications
C’était lors d’un point de presse organisé ce lundi 3 février 2025 à la Bourse du Travail de N’Djamena, que les ex-travailleurs des bases militaires françaises au Tchad ont exprimé leur mécontentement face à la non-satisfaction de leurs revendications sociales. Rassemblés en nombre, ces anciens employés ont appelé les autorités à répondre à leurs doléances, notamment en ce qui concerne le paiement de leurs droits sociaux et leur réinsertion dans les institutions publiques.
Depuis le départ des forces françaises de plusieurs bases stratégiques au Tchad, ces ex-travailleurs se disent abandonnés, sans soutien ni accompagnement. « Nous avons servi fidèlement pendant des années, parfois dans des conditions difficiles. Aujourd’hui, nous réclamons simplement ce qui nous est dû », a déclaré un des porte-parole du collectif.
Les manifestants exhortent le gouvernement tchadien à intervenir en leur faveur, ils demandent également à être intégrés dans les programmes de réinsertion économique et sociale afin de retrouver une stabilité professionnelle.
Nombre de ces ex-travailleurs vivent dans des conditions précaires, sans ressources suffisantes pour subvenir aux besoins de leurs familles. Leur situation met en lumière les défis persistants liés à la gestion des conséquences sociales des départs des forces étrangères du territoire tchadien.
Face à cette mobilisation, les autorités restent pour l’instant silencieuses. Les ex-travailleurs, déterminés, prévoient de poursuivre leurs actions jusqu’à l’obtention de réponses concrètes à leurs revendications.
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