En reconnaissance à la mémoire du doyen des anciens combattants français au Tchad, feu Adoum Tchéré Abite, l’Attaché de défense de l’Ambassade de France au Tchad s’est rendu au domicile de la famille pour lui présenter ses condoléances, ce mardi 27 août 2024.
« C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès du Doyen des combattants français du Tchad, Monsieur Tchéré Abite », écrit-on sur la page Meta de l’ambassade de France au Tchad.
Partageant ces moments douloureux avec la famille du défunt et à ses proches, l’Attaché de défense de l’Ambassade de France au Tchad s’est rendu au domicile de la famille pour lui présenter ses condoléances. « Nous tenons à exprimer notre reconnaissance éternelle pour son engagement et son dévouement au service de la liberté et des valeurs communes que partagent nos deux nations. Il était la mémoire vivante de notre histoire commune », fait-on savoir en guise de témoignage.
Selon le service presse de l’ambassade de France au Tchad, le courage, la bravoure et le sacrifice de de Tchéré Abite resteront à jamais gravés dans la mémoire des français.
De bonne mémoire, il est à rappeler que pendant la deuxième guerre mondiale, le Tchad a montré le chemin du ralliement à la France libre avec une participation active et un rôle géostratégique au lendemain de l’armistice du 22 juin 1940, quad Félix Éboué, gouverneur de la colonie du Tchad depuis 1938, soutenu par le colonel Marchand, commandant militaire du territoire du Tchad, proclama le 26 août 1940 à la mairie de Fort-Lamy (aujourd’hui : N’Djaména) son ralliement à la France libre. Selon des sources documentaires, les anciens combattants tchadiens ont répondu présents à l’appel du général de Gaulle pour lancer l’assaut contre les envahisseurs de la métropole en libérant la France.
Le Tchad, par sa position géographique au cœur de l’Afrique, offrait une position hautement stratégique. Le Tchad était en première ligne en raison de la présence italienne sur sa frontière Nord, où Mussolini, l’allié de Hitler, avait massé ses troupes en Libye, et de celle de l’AOF ralliée à Vichy sur sa frontière Ouest. Dès lors, il fournissait à l’armée française des hommes, du ravitaillement et des communications.
Djasrabé Ndingamndôh
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