La décision des autorités françaises d’interdire l’accès aux Jeux olympiques à certains journalistes russes fait grand bruit. Le Kremlin a vivement réagi, dénonçant une atteinte à la liberté de la presse.
Les autorités françaises justifient cette mesure pour des raisons de sécurité, évoquant le risque d’espionnage et de cyberattaques. Selon l’agence RIA Novosti, cinq journalistes russes se sont vu refuser l’accréditation pour les JO 2024.
Cette décision a provoqué l’indignation de la Russie, qui accuse Paris de censure. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié cette mesure d’inacceptable et a appelé les ONG défendant la liberté de la presse à réagir. De son côté, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé que les journalistes russes ont été écartés après une enquête administrative. Cette décision a également concerné d’autres personnes, telles que le staff technique ou les kinés, provenant de Russie et de Biélorussie. Au total, une centaine de personnes ont été écartées pour des raisons de sécurité.
La France se montre vigilante face aux risques d’espionnage et de cyberattaques, notamment dans le contexte géopolitique tendu entre la Russie et l’Occident. Cette décision soulève des interrogations sur la liberté de la presse et suscite des réactions contrastées. Alors que certains dénoncent une atteinte à la liberté d’informer, d’autres soutiennent la nécessité de prendre des mesures de sécurité strictes pour garantir le bon déroulement des Jeux olympiques.
Prosper Ngarwain Deurlem
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