A l’occasion du partage du repas du dernier samedi à la colonie des vacances organisée cette année par la compagnie théâtrale Hadre Dounia au Centre culturel Koulsy Lamko, un procès fictif de viol d’un mineur a été présenté par les aspirants magistrats, avocats, huissiers et greffiers, ce samedi 28 septembre 2024, dans les locaux dudit centre, à Atrone dans le 7ème arrondissement. C’était en présence des magistrats Ousmane Ngader Noualbaye, Djimrabaye Bourngar et Me Koulemadji Narasngar, avocat stagiaire.
Comme les enfants réunis par corps de métiers qui ont eu la chance d’échanger avec les grands noms qui ont marqué l’histoire dans chaque profession, ceux qui aspirent aux métiers du droit ont présenté ce samedi 28 septembre 2024, un procès fictif sur le viol d’une mineure par un quadragénaire en présence des magistrats Ousmane Ngader Noualbaye, Djimrabaye Bourngar, Me Koulemadji Narasngar (avocat stagiaire).
A la fin de la présentation du procès fictif, le magistrat Djimrabaye Bourngar a fait savoir aux campeurs que le procureur est celui qui mène des investigations, dirige l’enquête préliminaire avec les officiers de police judicaire pour retrouver les présumés auteurs de crimes et les conduit devant le juge ou le président du tribunal pour les juger. « C’est lui qui démontre l’infraction commise par l’accusé et fait des réquisitions. Il parait que là-bas, on parle beaucoup mais il faut bien parler. Faites sérieusement l’école jusqu’à l’obtention de vos baccalauréats littéraires et entamez des études en droit pour devenir avocat, magistrat, huissier, greffier, notaire », oriente-t-il les enfants. Des conseils donnés par Djimrabaye Bourngar, pour ceux et celles qui veulent devenir des magistrats, après l’obtention du diplôme de Master en droit, il faut s’inscrire au concours de l’Ecole nationale de formation judiciaire. « Pour ceux et celles qui veulent devenir avocat, notaire, huissier, il faut, après l’obtention de son Master en droit, passer deux ans de stage dans un cabinet pour le devenir. Vous voulez devenir avocat pourquoi ? Quand on est avocat, ce n’est pas pour chercher l’argent, c’est pour défendre les causes des pauvres, défendre les droits humains, la loi. S’il n’y a pas d’avocats, personne ne va respecter la loi. Être un avocat, ce n’est pas la toge, les belles paroles, il faut avoir la conviction. », indique-t-il.
Pour le Directeur du Centre culturel Koulsy Lamko, M. Jean Kevin Ngangnodji alias Hadre Dounia, la promotion du métier de droit porte le nom du défunt Madji Nadé. « On souhaite marquer l’esprit des enfants dans chaque métier à travers des hommes et des femmes intègres. On peut servir son pays et être un modèle un jour », explique-t-il.
Djasrabé Ndingamndôh
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