Le sultan de Sarh, Sa Majesté Mahamat Moussa Bézo IV, a marqué de sa présence le prestigieux festival culturel de Ludzidzini, organisé au Royaume d’Eswatini sous le haut patronage du roi Mswati III. Ce rendez-vous annuel, consacré à la célébration des traditions africaines, a réuni plusieurs souverains, chefs traditionnels et personnalités influentes du continent.
La participation du Sultan de Sarh témoigne de l’importance que le Tchad accorde à la valorisation et à la transmission des cultures ancestrales. Accueilli comme invité d’honneur, Sa Majesté a été chaleureusement reçue par son homologue, le roi Mswati III, consolidant ainsi une relation fraternelle entre le Sultanat de Sarh et le Royaume d’Eswatini.
En marge des festivités, Mahamat Moussa Bézo IV a multiplié les échanges de haut niveau, notamment avec le roi des Zoulous et l’ancien président sud-africain Jacob Zuma. Les discussions ont porté sur la nécessité de préserver le patrimoine culturel africain tout en l’intégrant aux dynamiques de développement économique. L’agriculture et la culture ont été identifiées comme des secteurs prioritaires de coopération, avec la volonté de stimuler des investissements privés au bénéfice des populations locales.
« La culture est un socle de l’identité et peut devenir un moteur de développement durable », a confié un proche du sultan, soulignant l’engagement du souverain tchadien à promouvoir une diplomatie coutumière au service du progrès.
Cette rencontre illustre la volonté commune des autorités traditionnelles africaines de conjuguer héritage et modernité. Pour le Sultan de Sarh, défendre la place des traditions dans l’avenir du continent ne signifie pas tourner le dos à la modernité, mais au contraire, construire des partenariats solides où culture et économie avancent de concert.
Sous le regard bienveillant du Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, et dans un esprit de fraternité avec le roi Mswati III, Sa Majesté Mahamat Moussa Bézo IV confirme ainsi son rôle de porte-voix des traditions africaines et de bâtisseur de passerelles diplomatiques et culturelles.
Au-delà de l’Eswatini, cette visite ouvre des perspectives nouvelles pour l’Afrique centrale et australe, annonçant une coopération renforcée où le patrimoine culturel devient une clé pour la prospérité et la paix.
La Rédaction
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