Le long-métrage Diya, le prix du sang, signé par le réalisateur tchadien Achille Ronaïmou, continue de faire sensation sur la scène cinématographique internationale. Présenté récemment au Festival international du film de Bruxelles (FIFB), le film a raflé trois distinctions prestigieuses : le Grand Prix du Festival, le Prix du Meilleur Réalisateur, et celui du Meilleur Acteur, décerné à Ferdinand Mbaïssané pour sa performance poignante.
Inspiré d’un fait réel, Diya, le prix du sang explore les méandres de la culpabilité et de la rédemption. L’histoire suit Dane, un chauffeur de taxi ordinaire, dont la vie bascule après un tragique accident impliquant un enfant de neuf ans. Rongé par le remords, il cherche à réparer l’irréparable. Mais lorsque le destin lui joue un tour inattendu, la réapparition du garçon qu’il croyait avoir tué, sa quête de vérité prend une tournure aussi mystique que bouleversante.
Salué pour sa mise en scène sensible et la profondeur de son jeu d’acteur, le film confirme la vitalité et la maturité du cinéma tchadien, encore peu représenté sur les grands écrans internationaux. Achille Ronaïmou s’impose ainsi comme l’une des voix montantes du septième art africain, conjuguant émotion, réflexion et humanité.
Après son triomphe à Bruxelles, Diya, le prix du sang sera projeté prochainement à N’Djamena, dans le cadre du Festival Euro Africain, offrant au public tchadien l’occasion de découvrir ce drame bouleversant qui résonne bien au-delà de ses frontières.
La Rédaction
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